l'utilisation d'avertisseurs logiciels de radars

L'office fédéral des routes a indiqué récemment

que les avertisseurs logiciels de radars présents dans les GPS autonomes sont désormais illicites sur le territoire suisse. En effet, si jusque là ce n'étaient que les détecteurs physiques de radars qui étaient interdits dans de très nombreux pays européens, c'est cette fois leur équivalent logiciel qui a été interdit en Suisse.

De même, c'est également la publicité ou l'importation de terminaux GPS qui intègrent en standard une base de données de radars qui ont été interdits.

Dans sa dernière édition, la loi fédérale sur la circulation routière précise en effet dans l'article Art. 57b que

« les appareils et les dispositifs qui peuvent rendre plus difficile, perturber, voire rendre inefficace, le contrôle officiel du trafic routier (p. ex. les détecteurs de radar) ne doivent pas être mis sur le marché ou acquis, ni installés ou emportés dans des véhicules, ni fixés sur ceux-ci, ni utilisés de quelque manière que ce soit ».

En terme de conséquences, dans le cas où un automobiliste était aperçu en utilisant un terminal GPS avec un fonction radar fixe ou mobile, il pourra être amené devant les juges qui décideront alors de la peine requise.

Des amendes sont alors prévues et adaptées sur le montant des revenus de l'automobiliste. Les autorités fédérales de Suisse précisent d'ailleurs à ce sujet que

« les organes de contrôle saisiront de tels appareils ou dispositifs; le juge en ordonnera la confiscation et la destruction ».

Cependant, si pour la police, il est très difficile de détecter les automobiles qui utilisent des GPS autonomes couplés à des offres de détections logicielles de radars, les autorités suisses visent surtout à avertir les constructeurs de GPS autonomes pour éviter qu'ils évitent de commercialiser et ou mettre en avant les fonctions radars de tels terminaux.

Reste à savoir si cette loi restera spécifique uniquement à la Suisse ou si elle sera prochainement adaptée dans d'autres pays Européens.

On peut désormais comparer le prix des carburants.

Lancé mardi, le comparateur du gouvernement, ICI 

« dot donner aux Français une information transparente sur le prix des carburants ».

Il permet d'obtenir, facilement, commune par commune ou département par département,les prix pratiqués pour les gazole, SP95, et E85. A terme, 8 000 des 13 500 stations-service françaises vendant au moins 500 m3 de carburant par an seront référencées.

Au moment de l'ouverture du site, la moitié y figure, certaines stations ayant des difficultés à maîtriser le dispositif.

Alcool et drogue

L'alcool et les stupéfiants sont de plus en plus impliqués dans les accidents corporels à Paris. L'alcoolémie a été relevée dans 383 accidents entre janvier et septembre 2006, contre 347 entre janvier et septembre 2005.

Sur la même période, la présence de drogue a été relevée dans 28 accidents en 2006, contre 22 en 2005

Alcool au volant : la voiture décide

On connaissait déjà l’éthylotest qui empêche le démarrage de la voiture quand le conducteur a trop bu.

Problème, il suffisait de faire souffler un camarade sobre dans le petit appareil pour duper le système et démarrer.

Toyota y remédie : le constructeur japonais a inventé un système qui arrête la voiture en cas d’ébriété du conducteur. Dorénavant, ce sont des capteurs dans le volant qui se chargeront de mesurer de taux d’alcoolémie contenu dans la sueur du conducteur.

S’il est trop élevé, la voiture ne démarrera pas. D’autres capteurs détecteront tout ordre suspect (un coup de volant par exemple), tandis qu’une caméra fixée face au siège conducteur permettra de parer à un éventuel endormissement en ralentissant le véhicule jusqu’à l’arrêt complet. Ce système devrait être disponible dès 2009.

En option, dans un premier temps.